Dauphiné libéré, 23 août 2016. Matthieu Faury est né à Cherbourg, bien loin d’Avignon. Pourtant il a adopté la ville en 2010. « C’est une petite capitale de l’art, son rayonnement mondial est disproportionné par rapport à sa taille réelle », explique ce sculpteur qui s’est installé depuis peu au village des artisans, chemin baigne pieds.
C’est dans cet espace lumineux que l’artiste laisse jaillir sa créativité et son imaginaire. À 46 ans, Matthieu est en pleine possession de ses moyens et affirme sa démarche humaniste : « révéler ce qui n’est plus visible, ce que l’humain a oublié de sa propre nature ». L’homme aime le verbe bien tourné, la matière maîtrisée, les livres qui le font voyager, le cinéma de Tim Burton et les singes. « Ma démarche artistique est darwinienne, à plusieurs titres. Dans mes sculptures, les notions de transformation et de mutation sont primordiales. Elles sont au cœur de ma pratique créative et très présentes dans mes sujets artistiques.»
Un art protéiforme
De l’Antiquité aux problématiques contemporaine, cet artiste protéiforme fait feu de tout bois. L’une de ses grandes œuvres a fait les beaux jours de l’Alpilium à Saint-Rémy et sera au Fort Saint-André pour l’Abbyac le 25 août. Etc
