Le Dauphiné, 26 juillet 2020. Le gorille des jardins du Palais des papes, le casque d’Apollon au pont du Gard, c’est lui. L’artiste avignonnais, Matthieu Faury, voit la sculpture en grand. « C’est la dimension idéale pour les espaces publics. Une manière de pousser son art le plus loin possible », dit-il. Pourtant, Matthieu Faury débute toujours par des petits formats.
« L’agrandissement permet de profiter de leur beauté, de leur plasticité, on les voit de loin et elles sont plus grandes que nous, ce qui crée un rapport d’échelle suscitant plus d’étonnement et d’excitation que face a un objet de 20 cm. »