Du fait de sa ressemblance avec l’humain le singe a toujours eu un statut à part dans le règne animal. Au Moyen âge « bestiaires et encyclopédies font du singe le plus laid des êtres vivants (…) un être obscène et répugnant, démoniaque, qui triche et qui trompe, à l’image même du diable qui cherche constamment à singer Dieu » (Michel Pastoureau, Bestiaires du Moyen âge).
Après avoir été réhabilités par la révolution darwinienne, les singes sont devenus aujourd’hui les protagonistes d’une pièce tragique. Victimes du braconnage et de la déforestation, de nombreuses espèces sont menacées d’extinction, notamment les grands singes, nos plus proches parents.
« Here’s a good world the while ! » « Le beau monde que voilà ! » (Richard III, III, 6)