Le minéral le végétal et l’animal sont réunis dans une composition fantasque où une tête de faune recouverte de feuilles sert de nichoir aux oiseaux.
Nous voilà transportés dans un décor de jardin baroque peuplé de faunes, de satyres, de cyclopes et autres figures mythologiques sculptées dans le marbre, et qui ayant succombé aux outrages du temps servent maintenant d’abris et nichoirs à de petits animaux, ou de tuteur à plante grimpante, lierre, liane ou laurier.
Est-ce une évocation nostalgique du temps qui passe, et du cycle des saisons qui se répète perpétuellement, merveilleuse métaphore de la résilience des forces de la nature ?
Ou n’est-ce pas plutôt une partition de terre cuite émaillée destinée à être jouée par l’orchestre de notre imagination, qui fera tinter clapotis, chants d’oiseaux et froissements de feuilles ?
Cette œuvre pleine de réminiscences est une invitation poétique à plus d’écoute et plus de regards, au monde qui nous entoure et à celui qui nous habite.