Le casque d’Apollon

Une esthétique du jaillissement

« Dépassant l’éphémère du corps humain, et sa plénitude anatomique largement exploitée par les artistes depuis les grecs, le casque, en tant que sculpture, ne doit pas être compris dans sa signification guerrière. Il est à considérer sous l’angle de la défense de l’art et du patrimoine, quand il est exposé dans un site historique. Mais les vraies clés sont à chercher, par glissement métonymique, dans la représentation concrète de ce qui est abstrait : la pensée, le raisonnement, ou l’âme. Ou plus encore dans la plastique même de la sculpture : casque rond et pointu, plein et creux, concave et convexe, extérieur et intérieur. » Lydie Toran, Catalogue de l’exposition Métaphysique des casques, 2012

Exposition Trésors de bronze, Hôtel de Sade, Saint-Rémy-de-Provence
Le Casque d’Apollon, fonte d’aluminium
2019
200 x 160 x 190 cm

Exposition du Casque d’Apollon au Pont du Gard
Fonte d’aluminium
2010
200 x 160 x 190 cm

MATIÈRE GRISE
Résine, pigments
2011
H 75 cm

CASQUE
Bronze de manganèse
2007
H 25 cm

BIO-CASQUE
Bois contreplaqué
2010
H 100 cm