Cette part d’animalité en chacun de nous

MAG’VILLE AVIGNON, Mars 2020.

Primates, casque mutant, architectures organiques… Dans ses œuvres, l’Avignonnais Matthieu Faury pose un regard critique et sensible sur l’impact de l’Homme sur son environnement.

Actuellement, Matthieu Faury travaille sur la sculpture d’un gorille à l’échelle 1, en marbre gris de Tavel, taillé dans un bloc de 6 tonnes. Petit garçon, Matthieu allait aux ateliers des Beaux-arts du Havre. Son premier souvenir relève presque de l’anecdote : « Pour le moulage d’un buste j’avais vu des gens badigeonner les seins d’une femme, je me suis alors dit que ça devait être sacrément amusant comme métier. »
Tellement amusant qu’à 21 ans, il intègre à son tour la prestigieuse école (à Versailles, puis Lyon) pour poursuivre l’enseignement du sculpteur italien, Mauricio Toffoletti. « J’ai alors appréhendé la sculpture et ses trois principes fondamentaux, que j’applique encore aujourd’hui : modelage moulage et taille. » Etc.